''Vos pièces sont en général bien faites et contiennent quantité de passages et d’effets qui dénotent d’une virtuosité experte, ingénieuse et extraordinaire.»

Voilà ce que Franz Liszt écrivait en 1853''.

 


L’art de Fumagalli garde aujourd’hui encore le charme de la grande virtuosité pianistique, qui marqua profondément l’histoire de la littérature musicale du XIXe siècle, et qu’il porta à l’extrême par ses transcriptions pour la seule main gauche, à propos desquelles il a été dit que «Dieu nous donna la main droite pour ne pas s’en servir».

Cet essai se propose d’explorer avec les critères modernes de recherche musicologique les secrets de l’art de Fumagalli, qui constituèrent sans aucun doute le tremplin pour sa foudroyante mais brève carrière internationale, ainsi que témoigne Le Figaro qui, à la mort du compositeur survenue à Florence en 1856, titrait ainsi: «Fumagalli n’avait que vingt-sept ans, et à cet âge-là, il avançait à grands pas vers la succession de Liszt, en dépassant largement la jeune génération des pianistes qui étaient ses contemporains.»

© 2011 Adalberto Maria Riva